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Visions d'un gay
21 octobre 2009

La sémantique du sexe.

Il y a 3 styles sémantiques de pratiquer le sexe (je ne précise rien de plus car cela s'applique à toutes les pratiques qu'elles soient gay, bi ou hétéro).

Je commencerai par la moins satisfaisante des 3 à mon goût personnel (mais qui semble avoir des adeptes acharnés parmi les membres de la gente masculine appréciant les relations sexuelles avec les congénères de même sexe qu'eux), à savoir "la baise".

Cette pratique, à la sémantique triviale, n'a pour objet que la satisfaction physique. Certains adeptes peuvent la pratiquer à répétition dans certains lieux propices à l'abbatage. Le fait est que le seul objectif recherché est l'atteinte la plus rapide possible de l'éjaculation.

Pour ma part, même s'il m'arrive de pratiquer quelques fois cette sémantique là, je n'y trouve que peu de plaisir car cette pratique à pour désavantage de priver ses utilisateurs de nombres de sensations bien plus satisfaisantes que l'éjaculation.

Je suis donc plutôt adepte de "l'amour" (avec un petit "a").

Contrairement à la baise, l'amour se pratique en prenant son temps, le but recherché n'est pas l'éjaculation mais de profiter de tous les plaisirs que peuvent se procurer les protagonistes. Ce qui permet de sustenter chaque sens et de ravir toutes zones sensibles d'un contentement maximal.

Le toucher, la vue, l'ouie, l'odorat et le goût sont ainsi mis en éveil et transmettent au cerveau nombres d'informations que celui-ci peut à sa guise transformer en plaisirs.

Cette sémantique nécessite pour son utilisation une plage de temps assez longue, il est donc préférable, avant de s'y lancer, d'être à même d'oublier le temps (en gros, avoir quelques heures de libres dans son agenda).

Le plaisir n'étant qu'une transformation intellectuelle d'une sensation corporelle, cette sémantique permet de tirer profit de toute sensation ressentie et d'atteindre des plaisirs inconnus par les adeptes de la baise (c'est dommage pour eux !).

Et puis, il y a la dernière des 3 sémantiques, "l'Amour" (avec un grand "A").

Cette dernière, n'est autre que la deuxième, aggrémentée du petit plus qui fait toute la différence, le sentiment.

Cette dernière sémantique est donc soumise à une obligation de sentiments réciproques des intervenants.

Cette seule différence permet une amplicafication du plaisir par un coefficient si important que l'Everest paraît bien petit à côté des sommets de plaisirs que l'on peut atteindre lorsque l'on à la chance de pouvoir réunir les conditions à la pratique de cette sémantique.

Etant un fervant adepte de cette dernière sémantique et n'ayant pas pour le moment réussi de nouveau à réunir les conditions nécessaires à son utilisation, je dois me contenter de la deuxième.

Quoi qu'il en soit, je trouve regrettable que peu de gay n'aient eu la chance de découvrir cette dernière sémantique, car il va s'en dire (mais c'est toujours mieux de le dire) que ceux qui savent profiter pleinement de cette sublimation des sens, n'ont aucune envie de regresser vers les deux autres.

Et vu le nombre de "couple libre" ou de "en couple donc discret" qui foisonnent sur les profils, j'ai bien peur que ces couples n'aient de fondement que sur la praticité logistique qu'ils apportent.

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